Accueil FAQ Quelles sont les différences entre « Psy » ?
Même si les temps changent, il est encore très fréquent que des personnes qui souffrent s’empêchent de consulter un psychologue parce qu’elles pensent que les difficultés qu’elles rencontrent ne sont pas assez sérieuses pour faire appel à ce professionnel.
Et pourtant… les consultations psychologiques se sont constituées pour aider tous ceux dont les désirs ne sont pas ou plus en adéquation avec la réalité de leur vie, rendant leur épanouissement personnel problématique.
Ces consultations concernent également tous ceux qui, à un moment de leur vie, se sentent envahis et dépassés par des symptômes diffus tels que le deuil, la dépression, le mal-être, la mésestime de soi et le manque de confiance en soi, les difficultés rencontrées au niveau social, professionnel, familial ou conjugal. La psychothérapie peut aussi aider les personnes présentant des symptômes plus spécifiques comme des phobies, des crises d’angoisse, des troubles compulsifs, des troubles de la sexualité, des dépendances ou des troubles alimentaires.
Ajoutons tout de même qu’il est légitime de ressentir de grandes résistances à prendre un premier rendez-vous. En effet, il s’agit toujours d’une blessure narcissique que de reconnaître que l’on a besoin de l’aide d’un tiers pour nous aider à comprendre et surmonter les difficultés rencontrées ainsi que la souffrance qui en résulte.
Le terme psychologie vient du grec Logos (étude, science) et Psukhê (âme). Littéralement, la psychologie est donc l’étude ou la science de l’âme.
La Société Française de Psychologie (SFP) définie la psychologie comme la science qui a pour but de comprendre la structure et le fonctionnement de l’activité mentale et des comportements associés. Comme dans toute science, les connaissances psychologiques sont établies au moyen d’observations et d’expérimentations.
La psychologie comporte plusieurs domaines de recherche, et notamment :
A tous ces domaines correspond une pratique psychologique, des techniques d’intervention et un métier, celui de psychologue.
A Hong Kong, en raison de l’absence de régulation des titres « psy », mis à part celui de psychiatre, il convient de s’assurer que l’interlocuteur est bien :
On peut définir le psychothérapeute comme étant celui ou celle qui offre des services de psychothérapie. Il utilise une méthode psychothérapeutique qui lui est spécifique pour aider ses patients en souffrance. Ces méthodes diffèrent en fonction de l’orientation du thérapeute. On notera par exemple les psychothérapies analytique, humaniste, interactionnelle ou comportementale.
En France, il n’existe pas de formation diplômante au titre de Psychothérapeute. Cependant, le titre est protégé par la loi : ne peuvent se déclarer Psychothérapeutes que les Psychologues et les Psychiatres.
A Hong Kong par contre, ce titre n’est pas protégé ; il n’existe pas de réglementation précise quant à l’exercice de la psychothérapie. Par ailleurs, aucun programme universitaire ne mène à un diplôme de psychothérapeute. Le titre de « Psychothérapeute » peut alors être utilisé par des psychologues et des psychiatres qui offrent des services de psychothérapie, mais aussi par toute autre personne, qu’elle possède une formation adéquate ou non. Il est donc préférable de s’assurer que le psychothérapeute a reçu une formation appropriée et qu’il est membre d’un ordre professionnel.
Le psychologue a suivi une formation universitaire en psychologie et est diplômé d’Etat.
Le psychologue clinicien a une fonction « clinique » :
La formation du psychologue est centrée sur l’étude du psychisme, la compréhension du comportement humain et l’apprentissage d’un certain nombre de techniques parmi lesquelles la pratique des tests psychologiques (visant à évaluer les capacités intellectuelles, les aptitudes et différents aspects de la personnalité du patient) et l’entretien clinique (ayant pour but d’aider le patient à comprendre et résoudre ses difficultés personnelles).
Le psychologue peut travailler en libéral ou dans des milieux institutionnels variés tels que les hôpitaux, les écoles, les prisons, les tribunaux, les entreprises, etc. Sur le terrain, il est membre à part entière d’équipes pluridisciplinaires, et s’évertue à communiquer, dans le but spécifique de contribuer à la modification des comportements individuels et collectifs.
Le plus souvent, le psychologue a lui-même suivi une formation personnelle sous la forme d’une psychanalyse ou d’une psychothérapie. Ceci en fait un être prudent vis-à-vis de ses patients ne serait-ce que parce que cela lui permet de faire la différence entre ses propres problématiques et celles de ses patients.
La Société Française de Psychologie (S.F.P.) ajoute que, « quelles que soient les modalités d’engagement personnel, le psychologue est un authentique spécialiste de la relation, qui travaille pour l’homme et avec l’homme, professionnel responsable et compétent, unique de par la spécificité de son intervention et pluriel de par sa force créative, ses possibilités d’adaptation et la diversité de ses actions. »
En France le titre de Psychologue est protégé par la loi ; seules les personnes possédant une formation adéquate peuvent se dirent Psychologues.
A Hong Kong par contre, ce titre n’est pas protégé ; il n’existe pas de réglementation précise quant à l’usage du titre de Psychologue. Le titre de Psychologue peut donc être utilisé par des Psychologues mais aussi par toute autre personne sans formation. Il est donc préférable de s’assurer que le Psychologue a reçu une formation appropriée. Pour cela, la Hong Kong Psychological Society (HKPS) émet la liste des Psychologues Cliniciens déclarés en cabinet libéral (www.hkps.org.hk). HKPS se porte garante de la qualification des praticiens déclarés pour palier à ce vide juridique et protéger les patients d’une pratique dangereuse de la thérapie.
Le neuropsychologue est un psychologue spécialisé en neuropsychologie. Le neuropsychologue étudie les rapports entre les différentes régions de notre cerveau et les comportements. Il se situe en quelque sorte à la croisée de la psychologie et de la neurologie.
Pour simplifier, le postulat de départ du neuropsychologue est que nos comportements et notre fonctionnement psychologique sont associés à la structure et au fonctionnement de notre cerveau.
Le neuropsychologue évalue le fonctionnement psychologique. Il intervient auprès de patients qui présentent des pathologies ou des lésions du système nerveux central tels qu’un accident vasculaire cérébral, un traumatisme crânien, une pathologie neuro-dégénérative, une infection encéphalite ou méningite, une tumeur cérébrale, etc.
Il s’occupe également de patients dont les difficultés ne sont pas directement liées à une affection du système nerveux central : troubles d’apprentissage, troubles développementaux, troubles de l’attention, troubles psychopathologiques, etc.
Pour comprendre la nature des difficultés rencontrées par ses patients, il réalise des entretiens cliniques, examine le dossier médical, fait passer des tests cognitifs, etc.
Ces interventions lui permettent d’identifier les fonctions mentales et les comportements altérés et préservés. Elles ont une perspective à la fois diagnostique et pronostique qui permet d’estimer les conséquences des troubles sur le fonctionnement et l’autonomie de son patient. L’évaluation réalisée constitue ainsi les fondations du processus de rééducation.
C’est en s’appuyant sur les capacités préservées de son patient que le neuropsychologue élabore le processus de rééducation des troubles cognitifs et/ou comportementaux.
La rééducation est réalisée au moyen d’interventions variées : exercices pratiques ciblés pour l’entrainement des fonctions déficitaires, aménagement de l’environnement de vie, apprentissage de stratégies palliatives, simulations d’activités de la vie quotidienne ou professionnelle.
L’objectif de l’intervention est d’aider la personne à développer ses capacités d’apprentissages, s’adapter aux conséquences du traumatisme, réduire et/ou compenser les troubles afin de favoriser l’autonomie personnelle, sociale et professionnelle. La rééducation vise également à améliorer le sentiment de bien-être et la qualité de vie du patient.
Ce praticien joue un rôle auprès des proches du patient. Il explique la maladie et ses conséquences. Il accompagne la recherche de solutions face aux difficultés rencontrées. Il intègre les proches au processus de rééducation.
Enfin, il peut être sollicité pour la réalisation d’expertises médicolégales. Son rôle est alors d’évaluer l’importance des déficits ainsi que leur impact sur les activités professionnelles et la vie quotidienne. Au final, il détermine un taux d’incapacité.
Le psychiatre est diplômé d’Etat. Il a suivi une formation universitaire en médecine (il est donc médecin), et a effectué une spécialisation concernant l’étude et le traitement des maladies mentales.
En France comme à Hong Kong, le titre de psychiatre de psychiatre est règlementé. La liste des Psychiatres déclarés est disponible sur le site internet du Conseil Médical de Hong Kong (www.mchk.org.hk).
De par sa formation, il est spécialisé dans le traitement des troubles mentaux plus ou moins important nécessitant souvent la prescription de médicaments. Parce qu’il est médecin, le psychiatre peut prescrire des médicaments.
Mais en France, outre cet aspect qui relève de la stricte psychopharmacologie, le psychiatre peut être psychothérapeute : s’il décide de suivre une formation en psychothérapie, il peut utiliser différentes méthodes et concepts employés en psychologie pour traiter ses patients.
Le Psychanalyste ne possède pas de formation universitaire et le titre n’est pas protégé.
Le psychanalyste est un psychothérapeute utilisant la méthode psychanalytique pour traiter ses patients. La psychanalyse, dont Freud est le fondateur, est une méthode longue (de plusieurs années) dont le but est la compréhension, par le patient, du sens inconscient de ses symptômes et de ses conduites.
Le psychanalyste peut recevoir une formation longue dispensée par une école privée de psychanalyse. Il a longuement étudié les textes fondateurs de la psychanalyse et a lui-même suivi une analyse personnelle, ce qui est impératif pour pouvoir exercer correctement. Durant les dix voire les vingt premières années de son activité, il présente chaque semaine à un superviseur un compte rendu détaillé des cures analytiques qu’il dirige. Ainsi, référer sa pratique à un collègue, contrôle et garantit la qualité du travail avec les patients.