Accueil Enfant & Ado Démarche Problématiques adolescentes
Il n’est pas toujours facile d’être adolescent… L’adolescent est particulièrement vulnérable car il est soumis aux effets physiques et psychiques de la puberté.
D’une manière générale ce que l’on vit à cet âge-là tout particulièrement, n’est pas neutre. Lorsqu’un adolescent présente des difficultés scolaires ou émotionnelles, ou des comportements qui questionnent les parents, il existe un risque d’enkystement de ces difficultés dans le futur.
L’adolescent perd le cocon de l’enfance et doit trouver de nouvelles façons d’être en relation à l’autre, et notamment ses parents. Il perd ainsi une part de l’appui qu’il pouvait chercher et trouver auprès des adultes en tant qu’enfant. Il lui est parfois difficile de vivre le lien à ses parents. Il se distancie, s’oppose, peut être parfois agressif. C’est une période parfois complexe à vivre pour les parents qui peuvent avoir du mal à se sentir épanouis dans la relation à leur enfant devenu adolescent.
Une première consultation permet de déterminer la nécessité d’une psychothérapie ou d’une guidance parentale .
Par ailleurs, la société actuelle sollicite beaucoup plus l’adolescent au niveau de ses capacités. Les exigences de réussites se sont accrues. On demande à l’adolescent de faire des choix d’orientation professionnelle alors que sa construction identitaire n’est pas achevée et que ses désirs et projections en tant qu’adulte indépendant peuvent être parfois encore flous.
Or, si l’adolescent peut présenter des facilités d’apprentissage, il peut également être confronté à certaines difficultés à apprendre.
L’adolescent peut faire face à des difficultés scolaires résultant ou non de troubles de l’apprentissage.
La difficulté scolaire voire l’échec scolaire sont des éléments qui le fragilisent émotionnellement. Elles peuvent lui faire perdre confiance en lui et lui renvoyer une mauvaise image de lui, d’autant plus dans une société hongkongaise où il est régulièrement confronté à des réussites professionnelles et financières grandioses.
Une première consultation permet alors de déterminer si un examen psychologique et neuropsychologique est nécessaire.
L’adolescent peut présenter des facilités d’apprentissage, signes précocité intellectuelle .
Souvent il a appris à lire seul, sans l’aide de ses parents, avant l’entrée au CP. Il apprend vite et pose beaucoup de question, s’intéresse au monde extérieur. Ce sont généralement des adolescents dits précoces ou à haut potentiel.
Une première consultation permet alors de déterminer si un examen psychologique et neuropsychologique est nécessaire.
Dans le cadre de leur procédure d’admission, certaines écoles, comme l’Ecole Jeanine Manuel de Paris, demandent que soit joint au dossier un « bilan WISC / bilan WPPSI ».
Tout comme l’adulte, l’adolescent fait face à des obstacles de la vie potentiellement traumatiques comme la perte d’un être cher, la rupture amoureuse, l’expatriation à l’origine de séparations douloureuses et de perte des repères.
Ces difficultés peuvent être source de souffrance et générer un ressenti anxieux chez l’adolescent. L’anxiété va se traduire chez lui par des troubles du comportement, des conduites d’opposition, des difficultés scolaires, une inhibition voire un retrait des relations sociales.
Lorsque la souffrance est importante à cette période de la vie, l’agir, les conduites autodestructives et à risques au sens large du terme, deviennent le mode d’expression privilégié de leur mal-être.
C’est à ce moment que peuvent apparaître des symptômes anxieux tels que les achats pathologiques, la kleptomanie, la toxicomanie, l’alcoolisme, les tentatives de suicide, les scarifications ou autres.
La consultation psychologique est un moyen de dépasser ces difficultés. Le psychologue reçoit l’adolescent en psychothérapie et ses parents en guidance parentale.
L’adolescence, avec tous ses remaniements hormonaux, est le moment privilégié d’éclosion de maladies psychiques potentiellement létales.
Les troubles des conduites alimentaires avec l’anorexie mentale, la boulimie, l’anorexo-boulimie ou la potomanie en font partie.
Des troubles psychotiques tels que la bipolarité ou la schizophrénie peuvent eux aussi éclore. Parfois, lorsque le diagnostic est incertain, un examen psychologique permet de confirmer la présence d’une structuration psychotique.
Il est primordial d’adresser ces troubles au travers d’une psychothérapie et d’une guidance parentale.
Dès lors qu’un malaise ou une difficulté est ressentie par l’adolescent et/ou ses parents, une consultation peut être envisagée. Il n’est jamais trop tôt pour consulter : plus on intervient tôt, plus on évite aux symptômes de s’installer et de s’aggraver.
Mais au-delà de l’apaisement du symptôme, les consultations psychologiques se sont constituées pour répondre aux difficultés et souffrances de l’adolescent durant cette période de grande vulnérabilité, constitutive de la personnalité, afin d’éviter l’enkystement des difficultés et des problématiques, dans la personnalité future de l’individu en devenir.
La psychothérapie de l’enfant/adolescent, disait Dolto, a une valeur avant tout préventive et non pas curative. Le but d’une psychothérapie est d’offrir à l’enfant/adolescent un espace de parole et de liberté de pensée afin qu’il devienne un adulte épanoui. Il s’agit également d’accompagner les parents dans l’aide et la relation à leur enfant. Néanmoins, il arrive encore trop souvent que les parents fassent appel au psychologue lorsque les symptômes sont devenus trop handicapants et se sont enkystés. La psychothérapie devient alors curative.
Dans la même rubrique Première consultation infantile Problématiques de l’enfance